Les livres égyptiens étaient écrits sur des bandes de papyrus qui pouvaient atteindre plusieurs mètres de longueur, et que l’on déroulait et enroulait au fur et à mesure de la lecture. L’écriture est répartie en colonnes ou en pages de lignes.
Il n’y a guère que les livres funéraires qui soient illustrés, comme ce bel exemplaire du « Livre des Morts« ; au début est représentée la scène de l’enterrement qui, grâce au format du papyrus, peut s’étendre en longueur pour le convoi des obsèques et les étapes de la cérémonie.
En France, le Louvre conserve le livre des morts égyptiens mais également d’autres ouvrages religieux, des lettres, des livres de comptabilité, des contrats et même des fragments d’œuvres littéraires.